L’astrophysicien est un astronome qui étudie la nature physique, la formation et l’évolution des astres. Quelle formation faut-il suivre pour devenir astrophysicien ? Quel est le salaire de ce chercheur ? Découvrez les réponses à ces questions et à bien d’autres dans cette fiche métier astrophysicien.
Fiche métier : comment devenir astrophysicien ?
Le métier d’astrophysicien : rôles et missions
Les missions de l’astrophysicien
Les missions de l’astrophysicien sont multiples et varient suivant sa spécialisation. L’astrophysicien instrumentaliste conçoit et améliore des systèmes de mesure astronomiques. Le théoricien se focalisera sur l’observation des phénomènes et l’élaboration de théories. Cet acteur de la recherche fondamentale travaille en collaboration avec des techniciens et des ingénieurs. Ensemble, ils conçoivent des programmes informatiques dédiés à l’astronomie.
Ce scientifique passe la majeure partie de son temps dans des laboratoires dans le but de percer à jour le mystère de l’univers. De nombreuses spécialités ont vu le jour et vont de la physique stellaire à la physique des galaxies en passant par l’héliocentrisme ou la géodésie spatiale.
Les dernières générations de télescopes comme le James Webb Space Telescope (JWST) donnent accès à des données qui ouvrent de nouvelles perspectives à ces scientifiques passionnés. Il faut dire que l’étude du fonctionnement de l’univers à de quoi interroger…
Observation, théorie, interprétation, instrumentation : les activités de l’astrophysicien sont multiples !
Astrophysicien : qualités et compétences
L’étudiant qui se lance dans des études d’astrophysique doit être patient, passionné et muni d’une grande force de travail. En devenant chercheur, il lui faudra faire preuve de curiosité et de rigueur.
Il lui faudra également montrer une capacité d’analyse et de synthèse tout en étant en mesure d’imaginer des théories.
Il devra être expert en informatique puisqu’il se servira de cet outil pour réaliser ses analyses et modélisations. De la rédaction de sa thèse à la production d’articles scientifiques, l’astrophysicien devra faire montre d’une excellente capacité de rédaction.
Il faudra aussi qu’il maîtrise l’anglais puisque c’est cette langue qui est universellement utilisée pour produire des textes scientifiques. Ce spécialiste travaille en équipe, il devra être à l’aise en société.
Devenir astrophysicien : études et formations
Quelles sont les formations pour devenir astrophysicien ?
Pour devenir astrophysicien, il faut suivre un cursus universitaire jusqu’au doctorat.
Quels sont les diplômes nécessaires pour exercer le métier d’astrophysicien ?
L’étudiant devra s’orienter en astrophysique dès le master puis il choisira une école doctorale. Il pourra alors rédiger sa thèse sous la supervision d’un directeur de thèse.
Après la soutenance, il travaillera en postdoctorat pendant une à deux années avant de passer le concours de maître de conférences ou de chargé de recherche.
Combien gagne un astrophysicien ?
- Un astrophysicien gagne entre 2 100 € et 3 800 € brut par mois en fonction de son échelon ;
- lorsqu’il est en postdoctorat, il est rémunéré 1 657,87 € net par mois et dispose d’une prime annuelle de 1 228,93 € ;
- en tant que professeur des universités, l’astrophysicien pourra percevoir entre 3 000 € et 6 000 € brut par mois.
Les débouchés et évolutions possibles dans l’astrophysique
L’astrophysicien est chercheur ou enseignant-chercheur. Le chercheur travaille pour un organisme de recherche en tant que chargé de recherche et il pourra devenir un jour directeur de recherche. L’enseignant-chercheur travaille pour l’université et est maître de conférences. Il pourra être nommé par décret du président de la République pour devenir professeur des universités.
L’astrophysicien peut travailler pour différentes structures :
- EPSCP (établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel) : université, ENS, écoles centrales ou instituts nationaux polytechniques ;
- EPST (établissements publics à caractère scientifique et technologique) : CNRS ;
- EPIC (établissements publics à caractère industriel et commercial).
Certains étudiants rejoignent le privé dans des secteurs comme l’aéronautique, l’informatique, les statistiques ou le journalisme scientifique.
Comment exercer le métier d’astrophysicien ?
En postdoctorat, le jeune docteur en astrophysique a le statut d’ATER (ou Attaché Temporaire d’Enseignemennt et de Recherche). Quand son contrat est pérennisé, il devient fonctionnaire.
Le métier d’astrophysicien : avantages et inconvénients
Les avantages du métier d’astrophysicien
L’astrophysicien a la chance de vivre de sa passion et de travailler sur l’un des sujets les plus énigmatiques : le fonctionnement de l’univers. Ce spécialiste manipule des systèmes d’observation de dernière génération et rencontre des experts venus du monde entier.
Les inconvénients du métier d’astrophysicien
La rémunération offerte à ce scientifique n’est pas particulièrement motivante, à moins qu’il devienne professeur des universités. Les études qu’il aura fallu entreprendre pour devenir astrophysiciens sont éprouvantes. Enfin, la science avance lentement : il faut être prêt à patienter avant d’observer des résultats.
Zoom sur le secteur de l’astrophysique
Chaque année, il faut compter 20 embauches de chercheurs, dont 8 par le CNRS. L’astronomie est un secteur compétitif avec peu de places, mais le nombre de postulants est réduit en raison d’un cursus universitaire difficile et compétitif.
L’embauche se fait essentiellement au CNRS, dans le corps des astronomes, à l’université, voire au CNES ou à l’Agence spatiale européenne.
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