L’hydrobiologiste intervient lorsqu’il est nécessaire de contrôler la qualité de l’eau dans la nature. Quelles sont les formations qui permettent de devenir hydrobiologiste ? Quel est le salaire de ce spécialiste ? Découvrez les réponses à ces questions dans cette fiche métier hydrobiologiste.
Fiche métier : comment devenir hydrobiologiste ?
Le métier d’hydrobiologiste : rôles et missions
Les missions de l’hydrobiologiste
En tant que spécialiste du milieu aquatique, l’hydrobiologiste intervient sur différents sites en cas de contamination. Il pourra réaliser des prélèvements dans une rivière, un étang ou un lac et sera en mesure de les étudier en laboratoire.
Ce professionnel aura pour tâche de trouver l’origine du trouble et de proposer des solutions. Certaines collectivités ou organismes pourront faire appel à ce spécialiste avant de mettre en œuvre un projet qui pourra avoir des répercussions sur l’environnement.
L’hydrobiologiste intervient pour la prévention, mais aussi pour corriger les impacts de certains acteurs. Quand un événement inhabituel se produit (destruction massive de poissons, prolifération d’algues, coloration de l’eau, etc.), on fait appel à lui.
On le contacte également pour des bilans ou des suivis d’études, par exemple dans le cas de la construction d’une autoroute. Il participera également à des opérations de repeuplement de rivières ou d’analyse d’écosystèmes.
L’hydrobiologiste est sollicité lors de la création d’une station d’eau potable. Il est capable de conseiller les techniciens pour la captation et l’acheminement de l’eau.
Seul ou accompagné de techniciens, l’hydrobiologiste peut intervenir pour une association, un bureau d’études, un organisme de recherche ou un établissement public. Il décide des prélèvements à effectuer et produit des rapports pour présenter ses résultats. Ce professionnel est au fait de toutes les dernières réglementations en matière de qualité de l’eau et de santé publique.
L’hydrobiologiste peut donc intervenir en amont en tant que conseiller sur un plan d’aménagement. Il peut aussi intervenir de façon ponctuelle en cas de pollution. Enfin, il peut travailler sur le long terme en faisant de la surveillance et en évaluant l’impact d’une industrie sur un point d’eau particulier.
Hydrobiologiste : qualités et compétences
Un hydrobiologiste intervient souvent seul aussi doit-il être indépendant et organisé. Mais lors de certaines étapes de son travail, il fait équipe avec des partenaires, il doit donc également être sociable.
Ses qualités pédagogiques seront appréciées par ses partenaires et donneurs d’ordres qui sont souvent des collectivités locales. Il lui faudra aussi de la diplomatie pour réussir à convaincre les acteurs locaux de prendre les bonnes décisions pour améliorer la qualité de l’eau.
L’hydrobiologiste se déplace souvent, il faut qu’il soit mobile.
Devenir hydrobiologiste : études et formations
Quelles sont les formations pour devenir hydrobiologiste ?
Il existe deux types de formations qui mènent à cette profession : la formation universitaire et un cursus dans une grande école de biologie.
Il vous faudra un bac S ou éventuellement un bac STI2D ou STL pour prétendre à ces formations.
Quels sont les diplômes nécessaires pour exercer le métier d’hydrobiologiste ?
Pour intégrer une grande école (l’INA, l’ENSA ou Polytech Montpellier), il faudra passer un concours après deux années de cours préparatoire. Le cursus universitaire débute après le bac et mènera à un master, un diplôme de niveau bac +5.
Dirigez-vous vers un master en biologie des organismes et populations ou un master en sciences des environnements continentaux et côtiers. Ces diplômes seront également des atouts pour passer le concours de catégorie A qui vous permettra d’intégrer la fonction publique territoriale.
Combien gagne un hydrobiologiste ?
Un hydrobiologiste gagne entre 3 000 € et 4 000 € brut par mois en début de carrière et son salaire peut atteindre les 5 000 € brut en fin de carrière.
Ce revenu varie s’il travaille dans la fonction publique ou dans le secteur privé.
Les débouchés et évolutions possibles dans l’hydrobiologie
Les débouchés ne sont pas importants dans la fonction publique, alors que le privé recrute de façon dynamique. Un hydrobiologiste peut travailler pour une agence de l’eau ou un bureau d’étude. Il sera engagé en tant que technicien, mais pourra devenir ingénieur avec l’expérience.
Comment exercer le métier d’hydrobiologiste ?
L’hydrobiologiste peut travailler pour le secteur public, il sera alors fonctionnaire. Il peut aussi travailler dans le privé en tant que salarié d’une entreprise.
Le métier d’hydrobiologiste : avantages et inconvénients
Les avantages du métier d’hydrobiologiste
Le métier d’hydrobiologiste permet de profiter d’une certaine autonomie. Ce spécialiste pourra travailler dans un laboratoire ou se rendre sur le terrain. Il aura l’avantage de bénéficier d’un secteur dynamique.
Les inconvénients du métier d’hydrobiologiste
L’hydrobiologiste travaille souvent seul, il faut qu’il puisse supporter cet isolement. C’est d’autant plus vrai lorsqu’il travaille en extérieur et qu’il est soumis aux intempéries.
Si c’est la fonction publique qui vous motive, sachez que les opportunités sont bien plus rares que dans le privé.
Zoom sur le secteur de l’hydrobiologie
Dans le public, un hydrobiologiste peut être embauché par un organisme de recherche comme le CNRS ou l’INRA. Certains établissements publics comme le Conseil supérieur de la pêche ou le CEMAGREF peuvent également offrir des opportunités.
Mais ce sont surtout les entreprises privées et les associations qui recrutent : EDF ou la Fédération Nationale de la Pêche en France, par exemple.