Fiche métier : comment devenir animateur périscolaire ?

Le métier d’animateur : rôles et missions

Les missions de l’animateur périscolaire

L’animateur périscolaire travaille avec les enfants lors du TAP, c’est-à-dire le temps d’activité périscolaire, mais aussi pendant les vacances scolaires. Ce relai entre enseignants et parents crée des animations et des projets pédagogiques spécifiques.

Il travaille rarement plus de 15 à 20 heures par semaine scolaire, mais ses journées sont découpées. Il subit une amplitude horaire entre certains temps de travail et d’autres temps de repos. En général, il s’occupe de petits groupes d’enfants (de 3 à 12 individus), le plus souvent dans les écoles maternelles ou les écoles élémentaires.

L’animateur périscolaire conçoit des activités artistiques, éducatives et manuelles. Mais son rôle consiste également à accueillir les enfants le matin et à leur proposer des occupations pour patienter le temps que les parents viennent les chercher. Les groupes d’enfants constitués sont le plus souvent réunis par tranches d’âge.

Le rôle de ce professionnel consiste donc à divertir les enfants, mais aussi à les encadrer. Pour effectuer son travail, il est en relation constante avec le responsable d’équipe d’animation dont le rôle consiste à coordonner le programme de travail et avec le responsable administratif de l’école.

Animateur : qualités et compétences

L’animateur périscolaire est un professionnel particulièrement à l’aise avec le contact des enfants. Il a été formé à utiliser des techniques d’éveil et d’animation, il fait preuve de qualités pédagogiques et relationnelles.

Il est responsable, capable de communiquer avec les adultes et les enfants, de respecter et de faire respecter les règles de sécurité.

Devenir animateur périscolaire : études et formations

Quelles sont les formations pour devenir animateur périscolaire ?

Des diplômes non professionnels permettent d’acquérir une première expérience qui sera bienvenue. On peut citer par exemple le BAFA, le BAFD ou encore le BASE.

Avec un brevet d’aptitude professionnelle d’assistant-animateur technicien (BAPAAT), il sera possible de passer le concours d’adjoint d’animation et d’opérateur des activités physiques et sportives.

Un adulte en formation continue pourra également opter pour le certificat de qualification professionnelle d’animateur périscolaire. Pour exercer sa profession, il devra passer un concours interne ou externe et réaliser un stage adapté à son grade.

Quels sont les diplômes nécessaires pour exercer le métier d’animateur périscolaire ?

Différents diplômes permettent de se former à l’animation :

• le BAFA (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur accessible dès 17 ans) ;
• le BEATEP (brevet d’état d’animateur technicien de l’éducation populaire s’adressant aux majeurs possédant un diplôme de niveau 3 de type CAP ou BEP) ;
• le DEFA (diplôme d’état relatif aux fonctions d’animation, nécessite 3 années d’expérience sur le terrain) ;
• le BASE (brevet d’aptitude à l’animation socio-éducative).

D’autres diplômes professionnels sont encore envisageables :

• le CQP (certificat de qualification professionnelle) animateur périscolaire ;
• le DUTCS carrière sociale avec option animation sociale et socioculturelle ;
• le CPJEPS AAVQ (certificat professionnel de la jeunesse de l’éducation populaire et du sport mention animateur d’activité et de vie quotidienne).

Dans tous les cas, le recrutement des animateurs périscolaires s’effectue sur concours externe ou interne.

Combien gagne un animateur périscolaire ?

Le revenu d’un animateur périscolaire est au niveau du SMIC horaire, sachant que ce professionnel exerce le plus souvent à temps partiel. Certains d’entre eux ont une rémunération qui atteint les 2 000 € brut par mois et le salaire moyen annuel observé est de 18 300 € brut.

Les débouchés et évolutions possibles dans l’animation

Les établissements scolaires primaires et élémentaires recrutent de nombreux animateurs périscolaires dans le cadre de la fonction publique. Mais certains intervenants travaillent pour le privé dans des centres de loisirs ou des associations.

Avec un diplôme complémentaire, ce professionnel pourra éventuellement passer le BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) pour devenir animateur sportif.

Avec un DEUST animation et gestion des activités physiques, sportives et culturelles ou un diplôme d’État animateur territorial, il pourra intégrer la fonction publique. Le BAFD lui permettra de diriger un établissement socio-éducatif.

Comment exercer le métier d’animateur périscolaire ?

Dans le privé, l’animateur périscolaire est salarié, mais dans la fonction publique territoriale, il intègre la filière animation et peut obtenir le poste d’adjoint territorial d’animation (catégorie C) ou d’animateur territorial (catégorie B) ;

Le métier d’animateur périscolaire : avantages et inconvénients

Les avantages du métier d’animateur périscolaire

L’activité d’animateur périscolaire n’est pas routinière et est valorisante. C’est une profession créative qui permet de profiter du monde de l’enfance.

Les inconvénients du métier d’animateur périscolaire

Ce professionnel travaille dans un environnement bruyant et subit des amplitudes horaires qui peuvent être problématiques. Il n’est pas toujours évident de décrocher un plein temps.

Zoom sur le secteur de l’animation périscolaire

Il y a de nombreux postes d’animateur périscolaire à pourvoir, notamment dans la fonction publique. C’est un une profession essentiellement féminine, même si l’on observe de plus en plus d’animateurs périscolaires masculins.